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El Pozzolino en Amérique du sud
20 janvier 2014

Puerto Madryn

Du Jeudi 9 janvier au Lundi 13 janvier

Sur ces cinq jours, il faut savoir que j'en ai passé deux entièrement dans un bus, ça ne rigole plus. J'ai quand même fait fort en me coltinant plus de 30h de trajet d'Ushuaia à Puerto Madryn, dont deux bus, quatre passages à la douane et une traversée en ferry. Le pire dans tout ça c'est que j'ai l'impression d'être complètement rôdé, je me demande même si je ne suis pas prédestiné à virer routier. Changement radical en arrivant à Puerto Madryn, il fait beau, il fait chaud et en plus il y a la plage. Si tout se passe bien, je ne devrais plus quitter mon short jusqu’à la fin du voyage.

Alors Puerto Madryn, il faut savoir que c’est toujours la Patagonie, mais c’est avant tout la porte d’entrée pour la péninsule Valdés. En bref, c’est un endroit (la péninsule) où à certaines époques de l’année on peut apercevoir des baleines, des orques et des éléphants de mer, mais aussi toute l’année des manchots et des lions de mer, ainsi que d’autres bestioles. Je me suis contenté la première journée de soigner mon teint hâlé, c’est tellement agréable de ne pas en secouer une sur la plage, et surtout de se dire que nous sommes en plein mois de janvier, enfin moi je dis ça …

Dimanche j’ai pris un bus pour me rendre à Puerto Piramides, dans la péninsule Valdés donc. Une seule compagnie assure le trajet depuis Puerto Madryn, et ce qu’il y a de génial, c’est que l’aller est à 9h, et le retour à … 19h. Étant donné qu’une heure sépare les deux endroits, ça vous laisse quand même le temps de bien vous faire chier ! Si je me suis rendu là-bas, c’était pour aller voir des lions de mer, mais en arrivant, aucun animal en vue. Je vais me renseigner aux gonzesses de l’office de tourisme qui m’indiquent qu’il faut que je me ramasse 5km à pince pour les trouver. A noter que je suis en tongs et avec un genou en moins (arf oui il y a de fortes chances que je m’en plaigne désormais dans chaque article)… Vu que j’ai dépensé 210 pesos pour arriver jusque-là, je ne me dégonfle pas. Pour ne pas changer, j’ai perdu le chemin au bout de 200m, mais je suis quand même arrivé à destination malgré un vent qui n’a eu de cesse de me cracher à la gueule tout au long. Mais quelle surprise de découvrir une bonne cinquantaine (ou plus) de lions de mer en train de se la couler douce au bord de l’océan. A première vue et au loin, ils ressemblent étrangement aux larves que j’ai bouffé en Amazonie. Par contre attention, chez eux c’est la guerre, ça gueule de partout, et je pense comprendre pourquoi ils portent ce nom, ces cons rugissent ! Bref en tout cas, ils n’ont pas l’air commodes ! Je suis tombé en pleine saison des reproductions, ce qui m’a valu de pouvoir me rincer l’œil gratuitement :) De retour au village et avec cinq heures à tuer, j’ai essayé tant bien que mal d’aller faire bronzette sur la plage, mais avec ce vent, j’ai plus pris le sable que le soleil. Alors cette journée, c’était sympa quand même, mais il faut malheureusement le dire, je me suis bien emmerdé !

Lundi, départ à midi pour Buenos Aires, 20 heures de trajet un truc comme ça, bref, une formalité …

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